L'objectif premier du contrôle technique a toujours été de prévenir les effets néfastes de l'usure et du manque d'entretien des véhicules, visant à réduire, voire à prévenir, les risques liés à leur ancienneté. La dégradation des véhicules est particulièrement critique en termes d'accidents routiers. De plus, en réponse aux préoccupations environnementales croissantes, les points de contrôle relatifs à la pollution ont été renforcés.
Cependant, l'obligation de passer le contrôle technique est relativement récente, instaurée le 1er janvier 1992, fondée sur le décret du 15 avril 1991 et l'arrêté du 18 juin 1991.
Depuis l'introduction du nouveau contrôle technique le 20 mai 2018, de nouveaux points de contrôle ont été ajoutés, portant leur nombre de 123 à 133, ce qui élargit le spectre des défaillances susceptibles d'être relevées lors de l'inspection d'un véhicule.
Désormais, les défaillances sont classées en trois catégories distinctes :
- 139 défaillances considérées comme "mineures", qui n'impliquent aucune obligation de réparation pour le propriétaire du véhicule.
- 340 défaillances jugées "majeures", obligeant le propriétaire à effectuer les réparations nécessaires et à repasser une contre-visite.
- 127 défaillances qualifiées de "critiques", entraînant l'immobilisation immédiate du véhicule.